Pendant ce Congrès, les intervenants ont identifié de nombreux défis. En voici quelques-uns, que nous citons non parce que nous souhaitons les placer au centre des politiques, mais davantage pour nous rappeler que, plus que jamais, il est important de rester vigilants et ouverts.

L’environnement politique, social et économique se métamorphose autour de nous. Résultat : les politiques en matière de justice, de société, de communication et de sécurité évoluent elles aussi. Pour conserver notre efficacité, nous devons changer. Nous devons reconsidérer nos hypothèses et nos méthodes qui ne sont peut-être plus d’actualité.
• Qui sont nos alliés ?
• Quels individus et institutions devons-nous influencer en priorité ?
• Quelles méthodes de plaidoyer sont encore efficaces ?

Nous faisons campagne pour que les États ne prononcent plus de condamnations à mort et ne pratiquent plus d’exécutions. Si nous parvenons à nos fins, de nombreux accusés risquent d’être condamnés à la perpétuité, peine elle aussi cruelle et source de souffrances, à la fois pour les détenus et leurs proches. Nous devons donc élaborer des positions solides concernant les peines prononcées et les alternatives à la peine de mort.

Par ailleurs, comment impliquer la jeunesse ?

Lorsqu’un moratoire est en place depuis de nombreuses années, comment continuer de plaider en faveur de l’abolition ?

Nous savons élargir notre public via les réseaux sociaux. En revanche, nous savons moins utiliser les outils électroniques pour pousser les gens à l’action.

Comment protéger notre sécurité sur Internet ? Que pouvons-nous faire de plus pour veiller à ce que nos défenseurs ne soient pas exposés sur Internet ?

Enfin, nous ne disposons d’aucune stratégie efficace face à la Chine.